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Présentation
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Campo Stellae (Le champ des Etoiles)
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Je suis Pèlerine et Citoyenne d'un monde que je parcours en tous sens depuis des années. Par mes récits, croquis ou aquarelles, fictions, photos, carnets de voyages, je laisse ici quelques traces des mondes réels ou imaginaires que je traverse...
Ami Pèlerin si tu marches sur la voie d'Arles il est une étape que tu ne dois pas manquer : celle de Lacommande !
Le pèlerin est un grand marcheur et, sans dire qu'il est un grand buveur (d'eau fraîche bien sûr !), en fin de journée il a souvent soif !!! Le pèlerin apprécie aussi les produits "du terroir"... Alors, ami pèlerin, je te recommande de faire halte à Lacommande justement.
Je te parlerai, dans un prochain article, de La Commanderie où tu feras étape, mais aujourd'hui je veux te parler de la maison des Vins de Jurançon
Marcher sur le chemin n'interdit pas de se faire un petit plaisir et je t'assure, ami pèlerin, qu'un petit verre de Jurançon, bien frais, à l'étape du soir, assorti d'une petite poignée de fritons (ou grattons) de canard, ça vous revigore le pèlerin fatigué, et, dégusté entre pèlerins amis, ce petit verre de Jurançon (dont il ne te faudra pas abuser...) te revigorera et te fera oublier fatigue, ampoules, déprime ou courbatures. C'est avec ce breuvage, dit la légende, que le futur roi Henri IV fut baptisé.
Lorsque tu apercevras ce bâtiment... tu ne seras plus loin de découvrir un pur nectar...
La voie d'Arles est probablement l'un des chemins les moins fréquentés, pourtant, pour ceux qui douteraient encore de sa beauté voici une photo, prise par Lino, pèlerin italien qui a fait halte en Mai 2012 dans mon accueil-pèlerins et qu'il m'a transmise à son retour.
Je la trouve si belle que je voulais absolument vous en faire profiter... (cliquez pour la voir "en grand").
Sitôt quitté la forêt de Bastard et longé l'hippodrome de PAU, un champ fraîchement labouré vous offre, sur la commune de Lons, une trouée splendide comme une fenêtre ouverte sur nos belles Pyrénées.
Extrait de son dernier album, une chanson inspirée par quelques jours de marche sur le Chemin de Compostelle...
Si j’étais ton chemin
Assis près du grand saule, au milieu du jardin Comme à tes premiers jours, penché sur ton couffin Quand je berçais tes rêves à la tombée du soir J´essaie d´imaginer le cours de ton histoire Les lignes de ta main, si j´étais ton chemin
Je me ferais discret dans l´ombre de tes pas Pour t´aider à grandir et pour t´ouvrir la voie Je serais la poussière qui s´envole à tes pieds Un peu de mon bonheur qui colle à tes souliers
Je t´aimerais au point de te lâcher la main Pour que tu sois le seul à choisir ton destin A destiner ta route en puisant au hasard Les raisons d´espérer et la force d´y croire Si j´étais ton chemin, si j´étais ton chemin
Je construirais des ponts, des tunnels, des ouvrages J´ouvrirais des sentiers partout sur ton passage Pour que tu puisses aussi t´écarter quelquefois Des pistes balisées qu´on a tracé pour toi
Je t´apprendrais les mots pour soigner les blessures Les signes éparpillés le long de l´aventure Pour te montrer le Nord quand tu te crois perdu Les silences attendris de ceux qui ne sont plus Mais qui tiendraient ta main, si j´étais ton chemin
J´irais cueillir ton rêve au plus fort de la nuit Le planter dans la terre et l´inonder de pluie De lumière et d´amour, au soleil de midi Pour que tu rêves encore, chaque jour de ta vie
Je ne t´épargnerais ni le temps ni l´effort Pour que tu sois debout devant les coups du sort Solide et résistant face à l´adversité Riche de ton courage et de ta liberté
Et je déposerais quelque part une pierre Pour te laisser t´asseoir, offrir une prière A tous ceux dont l´histoire t´a mené jusque-là Et pour ceux qui suivront la trace de tes pas Si j´étais ton chemin, si j´étais ton chemin
Et nous serions semblables aux bulles de savon Qui font la route ensemble et puis qui se défont Dans le même courant, chacun de son côté Mais sans aucun désir, au fond, de s´éloigner
Puis, je m´effacerais comme un sentier se perd En refaisant parfois le chemin à l´envers J´aurais le sentiment d´avoir rempli mon rôle Et je m´endormirais à l´ombre du grand saule Où je berçais sans fin le début de ta vie
Au-delà des bonheurs partagés en commun Saurais-je alors enfin si j´étais ton chemin? Si j´étais ton chemin?
Un clin d'oeil pour ceux que le mauvais temps, la pluie, la boue, ont chassé du chemin... Depuis quelques jours le soleil, la chaleur sont revenus sur la Voie d'Arles (mais peut-être cela fera-t-il fuir aussi quelques pèlerins !).
Voici ceux qui bravent les intempéries :
et ceux que les coups de soleil ne rebutent pas !
BRAVOS à TOUS qui arrivez chez moi, à Campostellae sur la Voie d'Arles. Vous êtes les sourires de mon propre chemin immobile... mais je vais repartir sur vos pas, en Novembre et j'en ai déjà des fourmis dans les jambes !!!
Lorsque j'ai relaté mon périple jusqu'à Compostelle j'ai évoqué le 44ème jour, sur l'étape allant de Triacastella à Sarria, ma rencontre avec le berger Pascual... J'y évoquais la "joute" musicale que nous y avions échangée et la chanson "Camino Verde" que nous avions chantée ensemble. J'ai retrouvé plusieurs versions de cette chanson qui appartient au patrimoine musical espagnol. Chanson traditionnelle interprétée par Antonio Molina ou José Féliciano.
J'ai choisi de vous faire écouter la version interprétée par Diana Navarro, illustrée par quelques images qui vous rappelleront je l'espère ce "Camino" mythique...
Je vous laisse découvrir ces différentes versions si vous le souhaitez. Pour ma part, je préfère la version de José Féliciano, et vous ?
Ils sont parfois si jolis qu'on voudrait les collectionner... Mais s'ils sont la preuve que le Pèlerin est bien passé par cette étape, les timbres apposés sur votre crédentiale sont aussi symboliques.
Je me souviens en particulier de celui de Felissa, à la sortie de Logrono, qui comptait chaque jour les pèlerins qui passaient devant sa porte et leur offrait ce qu'elle avait à offrir de mieux : Higos, agua y amor (des figues de son jardin, de l'eau... et de l'amour !).
Moi, je vous donnerai un Champ d'étoiles... J'ai dessiné mon timbre et je vous en donne la primeur aujourd'hui : puisque mon Accueil - Pèlerins à PAU se nomme "Campostellae", le champ des étoiles, il représente effectivement une voute céleste étoilée : un champ d'étoiles....
Alors si vous voulez le voir figurer en bonne place dans votre crédentiale... il faudra venir passer une nuit chez moi, sur le Chemin d'Arles ! Ultreïa !
j'ouvre un accueil-pèlerins dans ma maison, à PAU, sur la Voie d'Arles. Cet accueil se situe à mi-chemin entre Morlaàs et Lescar, deux étapes majeures du Chemin.
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Je vous laisse découvrir CAMPOSTELLAE : l'Accueil - Pèlerins de PAU